samedi 26 février 2011

Santiago du Chili


Une heure de trajet en bus et en métro, nous permet d'atteindre le centre, on est vite dans le bain avec la conduite des chauffeurs de bus qui roulent comme des bargeots!


Santiago est une très belle ville, on pourrait se croire en Europe: nombreux parcs, immeubles modernes, bâtiments de style français ou italien.






Voici le Passage Pommeray chilien! Il s'agit du Mercardo Central, grand marché couvert d'une structure métallique datant du 19éme. On  y vend principalement du poissons et des fruits de mer que l'on peut par la suite retrouver dans les assiettes des restaurants jouxtant les étales.





Et dans les allées secondaires, que l'on pourrait qualifier de souk, on y trouve de tout...et à chaque allée sa spécialité, ici une vingtaine de boutiques de mercerie les unes à la suite des autres! Bien entendu, vendant les même articles!


Petite balade dans le quartier bien typique de Bellavista.


Un restaurant de cuisine locale avec son cadre bien original (possibilité de laissez un message sur les murs) aurait pu faire un moment inoubliable en compagnie de nos amis voyageurs si l'attente n'avait pas été aussi longue!


mercredi 23 février 2011

Terramoto de 2010

Il y a tout juste un an, le 27 février 2010, le Chili a connu un tremblement de terre sans précédent: 8.8 de magnitude sur l'échelle de Richter. Les dégats ont été d'autent plus considérables qu'un tsunami a suivi de quelques minutes le séisme en dévastant de nombreux villages de la côte centrale.




Les maisons à détruire sont marquées d'une croix...parfois une rue entière est inhabitée et vouée à la destruction.




Un habitant nous a expliqué qu' une alerte provenant d'Hawaï 20 minutes avant la vague, n'avait pas été transmise à la population car la personne qui avait reçu le message ne comprenait pas l'anglais! Lorsque la secousse a eu lieu il est sorti dehors et c'est un peu plus tard que le Tsunami l'a emporté 300m plus loin au fond du jardin. Pour éviter cela à l'avenir, des panneaux d'évacuation sont plantés près des côtes.


Peu à peu la vie reprend ces droits dans cette région: tourisme, agriculture, pêche et industrie forestière.







lundi 21 février 2011

Volcan Lonquimay par Chacana

"Je voyage depuis plusieurs semaines déjà, en compagnie de mes collègues Didi et Pingcar, deux cousins (bien éloignés) Land Rover. Ce matin nous partons à l'assaut d'un Volcan: le Lonquimay. Apparemment, les routes qui nous y conduisent ne sont pas toutes notées sur les cartes, ni visibles sur mon copain de route: GPS... mais un chileno de Lonquimay, (celui qui m'a changé le liquide de refroidissement pour éviter que je ne chauffe dans les montées) nous à préciser qu'il était possible de les emprunter pour rejoindre le Volcan.


Le ciel est bleu, idéal pour immortaliser mes profils sur les pistes et puis je trouve que le blanc de ma carrosserie me met bien en valeur sur les pistes dans les dégradés couleur terre!


Vamos! Didi est en tête, je le suis de quelques kilomètres car la piste est tellement poussiéreuse que je ne vois plus rien...c'est Pingcar qui ferme la marche pas pour longtemps car il préfère être devant car j'ai un rythme beaucoup plus pépère que lui!


 
Sur plusieurs kilomètres, nous suivons une piste bordée d'une coulée de lave datant de la dernière éruption en 1989, le paysage est époustouflant c'est un véritable champs de lave qui s'offre à mes phares.
 





Nous prenons de l'altitude, j'ai chaud, Pingcar m'informe que je commence à fumer noir...il faut songer à faire une pause.... inspection du moteur par les conducteurs, tout va bien!




Didi qui a encore de la pêche, s'aventure hors piste sur le terrain sablonneux des pentes du volcan... en compagnie de Pingcar nous profitons du spectacle en hauteur.



 
 

La piste sur laquelle je roule est faite de roche volcanique, c'est une piste très agréable mais j'avoue que la montée commence à être fatiguante, plus de trois tonnes à tirer tout de même!
Mais quelle récompense en arrivant:  point de vue à couper le souffle sur le Volcan Lonquimay. D'ailleurs nous auront le privilège de bivouaquer à ces côtés...en espérant qu'il ne se réveille pas pendant la nuit!



Le lendemain matin, nous avons quelques heures de répits avant de reprendre la route car toute la petite smala part visiter le cratère Navidad, source de la dernière éruption voici quelques clichés qu'ils nous ont rapportés:






Après plus de 20ans, des fumerolles sortent encore du cratère: Pas très rassurant! Après tout ce temps, la végétation n'a toujours pas pris le dessus, à l'exception de quelques pionnières, comment font ses plantes pour pousser dans un tel substrat?



 




Nous reprenons la route dans l'après midi, destination la côte chilienne... j'avoue que les kilomètres qui m'attendent seront bien moins captivants que cette piste volcanique car nous allons prendre l'autoroute mais bon c'est reposant! A bientôt"     

Chacana

jeudi 17 février 2011

Coup de coeur: Circuito Pehuenia


Initialement la piste n'était pas prévue au programme , c'est par hasard que nous décidons de passer par cette route afin de rejoindre le Chili pour rejoindre Chris et Jo de l'autre côté de la frontière!






Nous sommes fascinés par ce paysage qui semble tout droit sortis de la préhistoire, ce sont probablement ces innombrables araucarias qui donnent cette impression de retour en arrière de plusieurs millions d'années.



De mon petit passé botanique, le nom commun de l'araucaria me revient: le désespoir des singes, en effet lorsque l'on observe de près ces aiguilles il est impossible pour un singe d'y grimper.

En Argentine, l'araucaria est appelé Penhuen, c'est un nom d'origine Mapuche. Communautés indigènes de la région, les mapuches, descendants d'un peuple chasseur-cueilleur amérindien, mangent leurs pignons qui étaient l'alimentation de base de leur ancêtres.



Soleil, ciel bleu, marécages, rivières, donnent une palettes de couleurs , toutes les cinq minutes nous nous arrêtons pour prendre une photo.C'est pourquoi nous arrivons tard au bivouac où nous attendent Lily, Romney et les enfants .Au bord del Lago Aluminé, dans la réserve Mapuche de Villa Peheunia, le site est paradisiaque.






Levés de bonne heure, nous partons tous les deux nous "perdre" dans la forêt de pehuens, il fait un peu frais, le temps est brumeux, mais nous traversons des endroits paisibles seulement ponctués de quelques rencontres animalières: vol de perroquets, galops de chevaux semi sauvages, canards au bec bleu, boucs et autre espèce un peu particulière!







Depuis le début du voyage, nous avons fait plusieurs aller-retour entre l' Argentine et le Chili, mais lors de ce passage de douane côté chilien nous avons appris à ne pas prendre à la légère les indications d'entrée de douane!
Pour info, il est interdit de renter avec des fruits, légumes, produits laitiers, oeufs, bois, graines...etc...d'habitude nous cuisinons les restes et nous cachons si besoin est.
Sauf que cette fois ci le douanier avait tout son temps et a vérifié tous les placards, frigo, cartons...et nous nous sommes fait confisquer les cales qu'Olivier avait fait faire quelques jours plus tôt, des cagettes en bois de rangement, des lentilles, et des semences de fleurs qui étaient prévues en cadeau pour maman. Le douanier a été sympa car il ne nous a pas fait payer l'amende qui aurait pu être très élevée car celle ci est calculée en fonction du poids et avec les deux cales la note aurait été salée! Cela nous a servi de leçon!