Patagonie Atlantique

Lors du dernier message, nous avons oublier de vous présenter le nandou, cousin de l'autruche. Vivant à l'état naturel, ils sont un peu peureux et lorsqu'on les approche ils déguerpissent en courant et en battant des ailes, ce qui leur donne une démarche rigolote, un peu gauche. En prenant la photo, nous avons dérégler la chaîne alimentaire car nous avons fait peur au renard qui avait prévu des bébés nandous pour le dîner!

Petite pause goûter auprès d'une "cahute" en pierre, style bories

La route à travers la Patagonie est un peu longue voir monotone.
Depuis que des gisements de pétrole ont été découvert, des puits sont comme plantés dans le paysage.

L'immensité patagonienne permet pronostiquer la météo, à voir l'horizon devant nous on s'attendait à un bel orage...

après quelques kilomètres, voila ce qui nous est tombé dessus, une averse de grésil,

 impressionnant même si cela n'a durer que quelques minutes.

Quelques kilomètres de pistes, nous ont menés dans le parc des bois pétrifiés.

Il y a 150 millions d'années, le site était recouvert de forêts immenses composées en partie de préaraucarias (ancêtre de l'araucaria pour ceux qui connaissent). C'est à la suite d'une grande activité volcanique que les arbres ont été recouvert de cendre et au fil des années le bois c'est transformé en pierre par phénomène de silicification, comme à Pompéi.

P.S: pour plus d'info sur le phénomène demandez à notre prof de S.V.T préféré= Jérôme L. Lycée Ste Marie des Sables, il se fera une joie de vous répondre.

Différents détails nous rappellent le bois, les stries des troncs, l'écorce, les copeaux de "pierre"qui jonchent le sol.
Clin d'œil pour nos papas: Il est non seulement interdit de le ramasser mais aussi d'en faire du bois pour la cheminée!








L'endroit est un peu mystique et une atmosphère particulière s'en dégage.

 

La réserve de Monte Léon qui tient son nom de la montagne en forme de tête de lion.

 De nombreux oiseaux marins sont perchés sur un îlot où autrefois les argentins ramassaient le guano.

Les lions de mer prennent la plage pour un toboggan avec plongeoir naturel.

A la sortie du parc, nous prenons en stop deux jeunes français en voyage depuis 8 mois, Maud & Philou, petit pensée à eux qui doivent être de retour en France, bon courage!

L'entrée du parc est gratuite mais le camping du parc est un peu cher, nous décidons alors de bivouaquer à l'extérieur et nous retrouvons Régine, Fred et leurs deux enfants Nino et Anouk, petite famille du Puy de Dôme rencontrée à Rada Tilly.

Première crevaison…certainement première d'une longue série.


Le vent a soufflé très fort toute la nuit et toute la journée du lendemain. Sur la photo on ne voit pas l'intensité du vent mais c'était vraiment impressionnant!

Arrivés sur Rio Gallegos, les pompes à essence sont vides (pour cause de grève) et nos réservoirs aussi!Nous remettons notre passage de la frontière au lendemain!

Les heures passent et le vent ne se calme toujours pas, nous sommes bloqués avec d'autres français à la station. Les routes sont barrées pour cause de tempête. Ceux qui auront tentés leur chance devront faire demi tour.

Nous devons rester pour la journée et une nuit supplémentaire. Heureusement il y a la Wifi mais la journée sera longue…

On ne se rendait pas compte de l'intensité du vent jusqu'à ce que le panneau de l'YPF s'envole devant nos yeux pour retomber 10 mètres plus loin sur la route! D'ailleurs, nous avons appris par la suite qu'un camion et un camping car s'étaient renversés et de nombreuses vitres de voitures avaient été explosé par de gros graviers projetés par le vent.
On nous avait prévenu du vent en Patagonie mais là, ça a soufflé très fort!!! Comme dirait Olivier "Un vent à écorner les bœufs, dam!"