La Péninsule de Valdès

Nous avions entendu parlé de la péninsule de Valdès, sans savoir exactement ce qu'elle renfermait. Étant inscrite au patrimoine mondiale de l'UNESCO, elle allait certainement nous réserver de belles rencontres. 

Effectivement, on y a trouvé une foule d'animaux à commencer par les Guanacos, ce sont des sortes de Lamas plus ou moins sauvages que l'on rencontre partout en Patagonie jusque sur le bord des routes. Belle bête très gracieuse.

 Au détours d'un chemin on a croisé le petit renard gris qui a continué tranquillement sans s'occuper de nous.





Ce gros lézard vert ne bougeait pas d'un poil il attendait sans doute qu'on le prenne avec son meilleur profil.

L'une des attractions principale de la péninsule est ces espèces de gros sacs étendus sur le sable. On se croiraient sur une plage de St Jean de Mont un lendemain de 14 Juillet!!!



Ces sont des Phoques en pleine crise de nerf. On les revoit ici qui semblent avoir roulé jusqu'en bas de la plage.

Une autre star de Valdès: le Manchot de Magellan.

Ce pingouin vit dans des terriers creusés sur les talus donnant sur la plage.

Loin d'être peureux il se prête de bon gré au jeu des photographes situés à moins de un mètre.

Il a même poussé sa chansonnette, écoutez plutôt:

Vidéo de Pinguy chanteur

Vidéo de Pinguy rentrant à la maison

Une curiosité qui est aussi une espèce endémique, c'est le lapin de Patagonie.

De petites fesses rebondies sous une apparente jupe trop courte, trottant les quatre pattes à la fois, une démarche particulièrement rigolote.

Au coeur de la Réserve se trouve une dépression, plus exactement une Sebkha. Peu éloigné du littoral , c'est un endroit qui se trouve en dessous du niveau de la mer en l'occurrence à -40 mètres de profondeur au fond duquel se trouve une saline nommée Laguna Grande. C'est le genre de particularité géologique qui ne trouve pas l'intérêt de grand monde sauf pour Olivier. Nous avons donc tenté d'y accéder par un chemin détourné mais très vite nous avons été rattrapé par un des "Ganaderos" de l'estancia voisine qui nous a gentillement expliqué qu'il s'agissait une propriété privée non accessible au bord de laquelle le propriétaire à fait construire une très belle résidence équipée d'une piscine! Dommage!

Marie à quant a elle pu observer de jolies fleurs de cactus, éphémères, cactus ressemblant aux Mamillaria et poussant à ras du sol.

A Valdès le camping n'est autorisé que dans la ville de Puerto Pyramides pourtant sur les indications de Claude et Marie-Jo, nous avons bivouaqué à "la Playa de las Pardelas", un site magnifique où ils avaient observés les baleines la veille.

Une immense dalle de pierre semble recouverte de flaques d'huile, c'est dans ce paysage quasi lunaire que nous vîmes nos premières baleines mais de loin.

Le lendemain matin nous profitons du soleil pour nous faire une petite balade sur la plage  du Golfe Nuevo où est échoué les restes d'un squelette de baleine.

C'est alors que nous avons rencontré BibiPhoque même s'il s'agit en fait d'un petit lion de mer. La différence? le lion de mer ou otarie pour les intimes est comme assis sur ses "pattes" arrière alors que le phoque à les nageoires dans le prolongement de son corps. Vivant habituellement en groupe, cet adolescent semble avoir fugué. Seul sur la plage nous l'avons quelque peu dérangé, il a alors pris la fuite.


Vidéo de BibiPhoque



Déjà aperçu avec des jumelles au large, c'est en partant de Valdès que les Baleines nous ont fait leur adieu à une dizaine de mètres.

Elles étaient là, une baleine et son bébé, batifolant, tapant de leurs nageoires et soufflant dans leur évent. On peut vous dire que même si on ne les attendait pas avec ferveur, ça aura été un moment fort en émotion! La famille Brunellière Y&Z comprendra certainement.



VIDÉO A VENIR  (ça marche toujours pas comme on voudrait!)